Juste une mise au point, sur les plus belles images de ma vie...
Apres ce week-end épique, des mises au point s’imposent. Il me semble que F prend A et moi-même pour des fous, et que notre alliance nous aliène. Il n’en est rien. Le fait de se retrouver avec A provoque une certaine émulation, un entrainement mutuel dans un processus flagrant d’autodestruction, qu’on appellera communément « faire de la merde ». Il se trouve que c’est une partie de nous qui se définit ainsi, un trait de caractère plus ou moins visible en général, mais qui se décuple lors de nos retrouvailles. Ca a toujours été comme ca, ca le sera encore.
Mais ce n’est, heureusement, pas que ca. Un grain de folie sous-sol s’immisce entre nous, mais de longues conversations culturées, de bons conseils, des choses intéressantes, peuvent aussi être effectués lors de nos (trop) courts week-ends. Car s’il s’agissait uniquement de faire de la merde, les toilettes me suffisent.
Concernant d’autres situations sur la droite sage (et donc boring) du carré, il est important de préserver l’unité et la pérennité du carré, qui se doit de demeurer intact. Mais de tels problèmes d’existence cadrante ne sont pas la priorité, bien évidemment.
Je vous quitte avec un petit poème en alexandrin de ma composition, qui reprend quelques vers déjà utilisés, mais sous-estimés, dans un précédent article. Il est grand temps de leur rendre la gloire qu’ils méritent.
Je ne suis pas de ceux qui voudraient laisser croire,
A un bonheur lascif qui n’a cesse de choir.
Je ne suis pas de ceux qui d’un coup et d’un seul
Mèneront leur bateau et jusqu'à leur linceul,
Sans pouvoir un seul jour rien qu’entr’apercevoir,
La folie des grands jours, et l’orgie des grands soirs.
Moi je serais de ceux qui jouissent de la vie,
De ses multiples vœux, de toutes ses envies.
Hélas, lors d’un beau soir mon âme suppliera
De continuer sa route, et elle clamera :
« Jouissez ! Jouissez ! Encore et tant que vous pouvez,
Profitez ! Profitez ! Et sans vous arrêter
De la beauté du monde, ses opportunités,
Des plaisirs que vous offrent, d’un geste sans pareil
La nature et la foi qui toujours m’émerveille. »
C.